Avec l’arrivée des données complexes et multi-variées de la mission spatiale Gaia et des grands relevés complémentaires au sol, les outils d’interprétation que sont les modèles ont besoin d’être adaptés et renforcés. Le modèle de la Galaxie de Besançon est un modèle qui utilise la synthèse de populations stellaires pour tenter d’expliquer les observations de tous types (photométrie, spectroscopie, astrométrie) et dans un grand intervalle de longueur d’onde (de l’UV jusqu’à l’infrarouge moyen), en se basant sur des hypothèses réalistes de formation et d’évolution de la Galaxie. Il prend en compte les derniers modèles d’évolution stellaire, la matière interstellaire, la distribution de la matière noire. Je passerai en revue les derniers avancements dans le développement du modèle, les résultats récents en terme d’évolution de la Galaxie et les perspectives avec l’arrivée des données de la mission Gaia.
Calendar
Nov
16
mer
L’étoile KIC 8462852 fait partie des étoiles dont la photométrie a été suivie par Kepler au cours des 4 années de sa mission. Cette étoile présente des diminutions d’éclat très importantes et très variables (en amplitude, durée et forme) dont la nature n’est pas élucidée. Ce cas a généré beaucoup d’hypothèses dont la plus médiatisée – et la moins justifiée – est celle d’une structure artificielle. L’absence d’excès infrarouge associé à ces pertes de flux semble éliminer une origine circumstellaire et favorise une extinction par du matériel interstellaire, hypothèse qui pose aussi de nombreux problèmes. L’idée de cette présentation est d’initier une discussion sur les hypothèses existantes et sur d’éventuels tests observationnels que nous pourrions proposer.
Fév
1
mer
JWST, WFIRST and FLARE predicted number counts at 10 < z < 15: the case for a Wide-Field N+MIR Space Telescope & the FLARE ESA M5 project, Denis Burgarella (LAM)
We can read in the science case presented for several next generation telescope projects, sentences like « The First Light theme science goal is to find and understand these predicted first light objects ». This one was extracted from https://jwst.stsci.edu/science-planning/science-corner/the-end-of-the-dark-ages-first-l Using what we presently know about galaxies in the very high redshift universe to z ~ 10, we can start to predict what we can expect in the redshift range 10 < z < 15 and these first-light objects. In this talk, I will try to present the present status of these predictions from several recent papers. As one might expect, the density of these extreme redshift galaxies and their spectral characteristics make them difficult to detect. I will derive some constraints about what the characteristics of a telescope should be to detect a reasonable sample of galaxies at z > 10 to z ~ 15. In addition to the extreme universe study, FLARE will build a 5000 deg2 imaging survey and 40 deg2 spectrocopic survey of the Milky Way in the N/M-IR at sub-arcsec resolution. In conclusion, we propose a technically simple and realistic project with clear and unique objectives related to the extreme universe and to the local universe communities (applications for the Solar system also exist). No other project in operation or planned is able to address these questions in the same statistical way.
Fév
8
mer
Fév 8 @ 11 h 00 min – 12 h 00 min
Séminaire
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